Ange gardien

Le 2 octobre étant un dimanche la fête des Saints Anges Gardiens risque bien de passer inaperçue. Et pour tant chacun d’entre nous jouit de l’aide bienveillante de cet ambassadeur particulier de notre Dieu et Créateur.

Dans son catéchisme des anges, Dom Calvet présente les trois fonctions de l’ange gardien : l’ange de la paix, l’ange de la pénitence et l’ange de la prière.
« L’ange de la paix est doux et consolant, il réconforte l’âme, écarte le trouble, protège des attaques du démon. L’ange de la pénitence amène l’âme à la contrition, la guide dans la voie du salut, la protège de l’orgueil et de la présomption. L’ange de la prière assiste le chrétien dans son office de prière et de contemplation ».

Il est assez aisé de comprendre que notre ange gardien, de par ces trois fonctions, est bien celui qui peut nous aider à progresser dans notre sequella Christi, cette marche à la suite du Christ qui s’accompagne d’une croissance spirituelle et d’une conversion de l’âme pour être toujours plus uni à son Créateur.


Prière de consécration à mon Saint Ange gardien :

« Saint Ange gardien, vous que Dieu m'adonné pour être mon protecteur et mon guide dès le début de mon existence, ici, en présence de Dieu mon Seigneur et Maître, de Marie, ma céleste Mère, de tous les Anges et des Saints, moi, pauvre pécheur, je me consacre aujourd'hui à vous ; je vous supplie de me prendre par la main et de ne plus me lâcher. Par cette main devenue la vôtre, je promets fidélité et obéissance constantes à Dieu et à la sainte Église ; je promets de vénérer toujours Marie, comme ma Souveraine, ma Reine et ma Mère et d'imiter sa vie ; je promets aussi de toujours vous vénérer, vous, mon saint protecteur, et de propager selon mes moyens la dévotion aux saints Anges, afin d'obtenir les secours de votre protection, qui sont spécialement promis en ces temps-ci où des combats spirituels se livrent pour ou contre le Royaume de Dieu. Obtenez-moi, je vous en prie, saint Ange de Dieu, que l'Amour parfait me consume, et qu'une foi à toute épreuve me garde de tout faux pas. Par votre main puissante, écartez de moi les assauts de l'enfer. Je vous demande par l'humilité de Marie, de nous libérer de tous les dangers, afin que, sous votre égide, je parvienne aux portes de la Cité céleste. Ainsi soit-il. »

Abbé du Cheyron, Curé