-    « Quo vadis Domine ? »     oui, où vas-tu Seigneur ?
Telle fut la question de Pierre à Jésus qui lui apparaissait alors qu’il fuyait les percussions de Rome.
Réponse de Jésus :
-    « Romam iterum crucifigi » : à Rome pour y être crucifié de nouveau.
Comprenant alors qu’il ne devait pas fuir mais subir, Pierre retourna à Rome où il fut martyrisé et devint colonne de l’Eglise.


-    « Quo vadis ? »,     où vas-tu avec tes rameaux ?
C’est à toi que s’adresse cette question aujourd’hui.
Tu viens pour accomplir une tradition, tu viens pour orner d’un arbre béni chambrée, potager et poulailler, tu viens pour toi peut être. Mais une fois ces branchages agités, puis accrochés et bien vite oubliés, rien, tu ne Le connais plus. Oui comme jadis nos aînés dans la foi ont accueilli Jésus en jonchant son chemin de branchage, aujourd’hui nous l’acclamons, mais comme jadis, bien vite nous l’oublions, nous le rejetons et enfin nous le crucifions. Choisir pleinement le Christ, c’est aussi choisir où l’on va : quo vadis !

Ainsi n’est il pas désolant de lire sur des tracts que le jour de Pâques une chasse à l’œuf est organisée à 11h, l’heure de la messe de la Résurrection du Seigneur.
Et toi où seras-tu dimanche ?
Viendras-tu célébrer ton Sauveur dont tu es bienheureux de profiter de ses ministres pour baptiser, marier ou enterrer, ou iras-tu chasser l’œuf ?
Oui Quo vadis ?

Et ton rameaux, où ira-t-il ?
Car finalement c’est lui qui te montrera le chemin, lui qui te rappellera que celui que tu as acclamé aujourd’hui est mort pour te sauver.
Oui où seras-tu dimanche ?
Où vas-tu le dimanche ?

Quo vadis ?
la réponse t’appartient.

Abbé du Cheyron, curé