Si Jésus n'avait pas été charpentier, il aurait fait un bon électricien.
Pensez donc, depuis que les enfants du caté entendent parler de la lumière de Jésus !
Pas une célébration sans que nous en évoquions les bienfaits : elle chasse les ténèbres, elle illumine le cœur, elle donne la vie ou apporte la paix...
A Noël, nous fêtons Jésus Christ, lumière des hommes venu dans le monde.
À Pâques, Jésus Christ, lumière plus forte que la nuit de la mort.

La lumière, chacun le sait, est un symbole très ancien. Pas une religion qui n’y fasse référence. Les Saintes Écritures ne font pas exception. Dès le premier livre de la Bible, la Genèse, la première phrase mise dans la bouche de Dieu est:  " Que la lumière soit"
 On peut lire ensuite que "Dieu vit que la lumière était bonne".(Gn I,4-5).
À l'autre extrémité de la Bible, dans le livre de l'Apocalypse, figure cette promesse à propos de la fin des temps : "De nuit il n'y en aura plus; ils se passeront de lampe ou de soleil pour s'éclairer, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière  "(Ap 22,5).

Mais de quelle lumière s'agit-il?



Une piste nous est donnée dans le Livre d'Isaïe : La lumière, c'est l'envoyé de Dieu.
Dieu dit de lui: "J'ai fait de toi  la lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour extraire du cachot le prisonnier et de la prison ceux qui habitent les ténèbres."(Is 42,6).
 Cette lumière symbolise la libération d'un esclavage, celui de la mort, du non-sens, des trahisons...Elle symbolise l'écartèlement des tenailles qui retiennent les hommes prisonniers.
Elle ouvre une voie, vers plus de vie.
C'est à cette lumière que s'identifie Jésus, quand il déclare dans l'Évangile de Jean :
"Je suis la lumière du monde." (Jn 9,5).

Sur notre route vers Noel, redonnons à la "lumière de Jésus" un peu de force, de flamme, d'ardeur...