Le mot épiphanie vient du grec epiphaneïa qui veut dire apparition. Le 5 janvier 2020, les chrétiens célèbrent la fête de l’Epiphanie, c’est-à-dire la manifestation de Dieu dans la personne de Jésus. Cette fête met en lumière la divinité de Jésus, nouveau-né, à partir de l’épisode de l’adoration des mages rapporté dans l’évangile de St Matthieu au ch. 2. Les mages, représentant toutes les nations, sont les premiers à avoir reconnu dans l’enfant Jésus la manifestation de Dieu.
Voici trois temps pour prier avec ce texte.

A la suite de l’étoile
Les mages ont vu se lever une étoile inhabituelle dans le ciel d’orient. Ils ont su voir ce signe et entendre à travers lui un appel de Dieu.
Et moi, comment je déchiffre ces signes, cadeaux de Dieu dans ma vie ? Par quelles étoiles, Dieu se manifeste-t-il à moi ? Par telle rencontre avec une autre personne qui a été vraie communion ? par une naissance dans ma famille ou par toute autre joie ?
Je peux rendre grâce pour les signes que j’ai reconnus et demander d’être plus attentif à ceux que je ne sais pas voir ou accueillir.

Me mettre en route
Attirés par ce phénomène mystérieux, poussés par le désir de savoir, les mages se mettent en route pour une longue marche. Est-ce que j’accepte moi aussi de partir, de sortir de moi-même et d’aller vers le Seigneur ? Je peux être fatigué de marcher, mon cœur peut être encombré de désirs désordonnés, mais le Seigneur m’attend et m’aide à retrouver la lumière.


Me prosterner devant l’enfant
Entrant dans la maison, les mages tombent à genoux devant l’enfant et se prosternent. Quel bel acte de reconnaissance de la part de ces mages qui s’inclinent et adorent ce nouveau-né, le comblant de leurs plus beaux trésors ! C’est vrai Seigneur ! Tu es toujours présent dans ce qu’il y a de plus petit, de plus humble, jusqu’à te faire toi-même petit enfant.
Et moi ? Quelle est mon attitude devant les petits et les faibles :
- les dominer ou reconnaître en eux la faiblesse de Dieu ?
- les mépriser ou leur offrir ce que j’ai de meilleur ?
Avec Toi, Jésus, apprends-moi à remercier le Père, source de toutes les grâces.
Abbe Michel NAFFAH