Actes 5,12-16
Ps 117(118)
Ap 1,9-11.12-13.17-19
Jean 20,19-31
A la source de la divine miséricorde
Frères et sœurs, ce que la mémoire collective a gardé de l'apôtre Thomas, c'est son incrédulité, face à la BN du Christ ressuscité, à lui annoncée, par ses congénères disciples. Mais à vrai dire, dans notre foi au Christ ressuscité, nous devons dire merci à Thomas, pour son doute ; qui en vérité, rejoint bien les nôtres, qui savent souvent nous envahir à un moment ou à un autre de notre vie. Son doute a rendu plus crédible la vérité de la résurrection. Et peut nous aider, nous qui n'avons pas eu le privilège de faire l'expérience directe du ressuscité, de croire vraiment en Lui. Sur quoi pouvons-nous, nous aujourd'hui, fonder nos convictions de foi, pour que comme Thomas, nous puissions confesser : «Mon Sgr et mon Dieu»?(Jn 20,28) En disant à Thomas : «parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu», Jésus l'invite et nous avec, qui sommes souvent friands des miracles, à ne pas toujours fonder notre foi sur les miracles, mais plutôt sur sa parole qu'il nous a donnée par le biais de son l'Eglise. Car en vérité, la foi basée sur les miracles est imparfaite, dans la mesure où elle est contraire de ce qui fait même l'essence de la foi, à savoir : La confiance totale en Dieu, et en sa parole. Voilà pourquoi la foi parfaite, est celle qui fait confiance et s'abandonne. Et c'est ce manque de foi, que le ressuscité reprochera, à plusieurs reprises, à ses amis lors de ses différentes apparitions post résurrection.